* Deux premières journées un peu perdu, à errer dans les rues, agressé par le climat, les 415747487185714167 motos qui font n’importe quoi, les chauffeurs de Tuk-Tuk qui te disent justement « Tuk-Tuk ?» tous les 10 mètres et la quantité des étalages en vrac qui s’étendent jusque sur la route…
Avec en prime la barrière de la langue, les questions sur l’argent (Dollar, Euro, Kip ???) et la paranoïa sur la nourriture et l’eau
Bref, je me sentais un peu seul.
Heureusement, les gens sont souriants, ce qui permet petit à petit de se sentir plus à l’aise.
D’ailleurs le premier vrai contact au moment de manger était plus que souriant. A chaque fois que nos regards se croisaient je voyais toutes ses dents ! A la fin du repas, au moment où je me suis levé pour rapporter mon plateau, il était embêté et me disait « No ». J’ai quand même rendu le plateau qu’il a alors pris et ramené sur la table !
* Après quelques heures dans les grandes rues du centre, malgré un aspect général bordélique et très « pays du sud », je suis rassuré de ne pas être confronté à la misère qu’on pourrait imaginer pour un des pays les plus pauvres du monde, et tout simplement plus ou moins le plus pauvre d’Asie…
Tout le monde fait sa petite vie tranquillement, les gens sont souriants, il y a de l’animation, de la vie. Des gros 4x4 luisants aux vitres teintées se mélangent aux innombrables vélos, motos et tuk-tuk. Les marchands ambulants et les étalages complètent ce tableau très chargé !
Du petit commerçant typique installé avec ses fruits sur le trottoir au jeune et chic passant, tous ont en commun de ne jamais se séparer de leur téléphone portable.
Cette impression s’est confirmée le premier soir où je me suis retrouvé dans un bar-restaurant calibré tourisme.
Un décor de rêve, très class’, avec petit bar central en bambou et gros billard américain, des serveurs qui poussent la politesse, la gentillesse et la qualité du service à l’extrême, des gens tous plus bien habillés, maquillés et bijoutés les uns que les autres, des laotiennes qui doivent en faire rêver plus d’un et en prime un concert « piano-guitare-voix » plutôt sympa.
Sauf que 50% de la clientèle y est occidentale, ce qui permet de garder un doute quant à la réalité du quotidien d’un laotien moyen…Reste à savoir si les 50% de la clientèle qu’il reste représentent le laotien moyen avec leurs ray-ban…
Bref, un premier aperçu plutôt agréable et attendrissant, malgré quand même une ou deux scènes assez terribles…
* Avant de me retrouver dans cette ancienne maison coloniale transformée en restaurant (le « Khop Chai Deu »), j’ai eu l’occasion de pouvoir découvrir ces fameux temples bouddhistes (« Vat ») qui envahissent la ville et j’ai même eu la chance d’y rencontrer Khen, un jeune moine très bavard !
Cette mise dans le bain s’est conclu ce soir là par une autre rencontre un peu moins « carte postale » sur le chemin du retour. Un jeune laotien à priori homosexuel qui m’a fait du charme en me raccompagnant jusqu’au pallier de l’hôtel.
mardi 30 juin 2009
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