mercredi 12 août 2009

Histoire – La transition vers le communisme

Période trop complexe et longue à détailler pour que je puisse en faire un bon résumé.
Je dois avouer que mes connaissances sont aussi une limite non négligeable…

Les japonais ont essayé de profiter de leur présence au Laos pendant la guerre pour tenter d’inciter les laotiens à se proclamer indépendants, par peur du retour de la France après la guerre. Le premier mouvement de résistance fut alors crée, en vain.
Petit à petit, la France, préoccupée par son fardeau colonial et par les attaques du Viet-minh au Vietnam, finit par accorder la pleine souveraineté au Laos en 1953 par le traité franco-laotien.

C’est à partir de ce moment là que ça devient terriblement compliqué…
Pendant plus de 20 ans, des retournements de situations, coups d’états successifs et autres interventions extérieures vont secouer le Laos.
L’influence communiste qui s’empare de l’Asie du Sud-Est via Ho Chi Minh atteint le Laos qui ralie à son tour la cause du parti communiste d’Indochine. Un certain Kaysone Phomivhane sera le leader de ce mouvement communiste laotien.
La résistance communiste par ci, les francophiles royalistes par là, les coups d’états et la guerre civile font leur petit bout de chemin.
Bien entendu, les Etats-Unis ne vont pas tarder à se jeter dans la bataille de la lutte contre l’extension du communisme en Asie, et voici le Laos qui se retrouve au beau milieu de la 2ème guerre d’Indochine (« guerre du Vietnam »).
Le Laos est une plaque tournante stratégique (notamment grâce à la "piste Ho Chi Minh" qui permettait aux Vietcongs du Nord Vietnam de ravitailler leurs troupes du sud via le Laos) de la guerre du Vietnam et les vestiges de ces années noires sont toujours présents au Laos, notamment dans certaines régions stratégiques comme la plaine des jarres.
Les Etats-Unis n’ont pas hésité à former et à utiliser une minorité ethnique laotienne, depuis toujours en marge, pour combattre le communisme au Laos. Il s’agit des Hmongs, dont l’histoire est aussi mystérieuse, que glauque et passionnante. La condition des Hmongs pendant la guerre et surtout aujourd’hui au Laos est un vaste sujet absolument tabou, que ce soit au Laos, en France ou aux Etats-Unis.

Vous connaissez la suite de l’histoire. La défaite lente et douloureuse des Etats-Unis, qui finissent par se retirer du continent, la queue entre les jambes. ("doctrine Nixon" de désengagement militaire progressif).

Après quelques mois de galère, le Parti Révolutionnaire Populaire Lao (PRPL) fini par être proclamé parti unique en 1975 et le fameux Kaysone Phomivhane est nommé premier ministre : L’actuelle République Démocratique Populaire Lao (RDP Lao) est née.
Kaysone Phomivhane restera à la tête du pays jusqu’à sa mort en 1992.

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